Envoyé au charbon bien malgré lui et injustement raillé après sa piètre performance contre Green Bay lors du premier tour des playoffs la saison dernière, les jours de Joe Webb en tant que quarterback semblaient comptés. Loin de répondre aux standings d'un signal caller NFL, son avenir en tant que backup de Christian Ponder était compromis et l'arrivée de Matt Cassel dans les rangs des Violets est venue y mettre un terme définitif. Pourtant, cet athlète de 1,93 m possède des qualités physiques incontestables, ainsi qu'une explosivité et une vitesse remarquables. Et c'est probablement la raison pour laquelle Leslie Frazier a décidé de lui donner une chance en tant que receveur à plein temps. Une transition logique pour un joueur qui a déjà occupé ce poste lors de sa carrière universitaire à UAB. On se demande même pourquoi le staff des Vikings n'a pas tenté l'expérience plus tôt.
Une décision qui ne surprendra aucun fan de la franchise et que Leslie Frazier justifie tant par la sélection de Cordarrelle Patterson au premier tour de la draft que le recrutement de Matt Cassel comme doublure de Christian Ponder. « Ça faisait longtemps qu'on y pensait et on a décidé que c'était la bonne direction à suivre après la draft que nous avons eue, » a précisé le headcoach des Violets au Star Tribune. Joe Webb, qui s'est montré plutôt excité par ce changement de position, tentera de se faire une place dans un groupe de receveurs renforcé par les arrivées de Greg Jennings et de l'ancien playmaker des Volunteers.
Si sa connaissance du système offensif de Bill Musgrave devrait être un atout de taille pour passer le cut face à Stephen Burton, Greg Childs et une poignée de rookies free-agents, son manque d'expérience en tant que receveur NFL devrait compliquer sa tâche. Ses qualités de scrambler, sa vision et sa vitesse au milieu des défenses adverses pourraient en faire un élément intéressant en attaque comme sur équipe spéciale. Les camps d'été et la présaison seront l'occasion pour lui de se refamiliariser avec une position à laquelle il n'a plus évolué depuis les mini-camps de rookie en 2010. L'été risque donc d'être chargé pour Joe Webb. C'est ni plus ni moins que son avenir dans le Minnesota qu'il jouera.
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