4 juillet 2014

Minnesota Vikings 2014 // Épisode #3 - La preview

La boule de cristal 
Il court, il danse, il virevolte, que dis-je... il vole!
Dans deux mois, jour pour jour, la NFL reprendra ses droits. Le grand retour du football dominical (un jeudi soir...). Celui qui compte. Pas ces matchs de présaison bien mignons pour voir à l’œuvre les rookies et apercevoir brièvement les recrues phares, mais qui nous offrent un spectacle guère excitant. Le début des choses sérieuses, c'est pour bientôt. Et il était temps! L'occasion, avant que la présaison ne livre ses premières leçons, de se projeter vers l'avenir. Sur cette nouvelle saison qui s'annonce. Ce nouveau chapitre qui va bientôt s'ouvrir. Down, set, hut!

À la dérive pendant le plus clair de la campagne 2013, le drakkar violet a évité le naufrage in extremis, parvenant à redresser la barre sous les ordres de Matt Cassel. Après l’échec du projet Christian Ponder, les dirigeants ont décidé que Leslie Frazier avait épuisé toutes ses cartes et qu’il fallait du sang frais pour mener à bien un équipage jeune et talentueux, mais en manque d’un véritable meneur en attaque, capable d'épauler comme il se doit la réincarnation vivante d'Odin, j'ai nommé Adrian Peterson.

En la personne de Mike Zimmer, ils ont trouvé un nouveau jarl. Un homme ferme, autoritaire, fin stratège défensif, mais à l'écoute de ses hommes. Un capitaine à poigne pour remettre dans le droit chemin des Vikings assoiffés de victoires et de playoffs. Une horde qui n'a qu'un objectif en tête : le Super Bowl. Le Valhalla du football (la mort en moins...). Le Graal. L'accomplissement ultime. Car les Hommes du Nord ont de l'ambition. Malgré une saison 2013 ô combien décevante, ils visent les sommets. Et on ne saurait le leur reprocher.

La saison dernière : 5 victoires – 10 défaites – 1 nul (pas si nul chez les Cheersers)
Piteux derniers d'une NFC Nord toujours aussi ouverte et indécise.

LES MOUVEMENTS À L'INTERSAISON

Fin de cycle rime évidemment avec chamboulements. Une brise légère, un vent de fraîcheur souffle sur le fjord Violet. Outre Mike Zimmer, débarqué en provenance de Cincinnati pour diriger la formation, l’encadrement enregistre l’arrivée de l’expérimenté Norv Turner pour reprendre en main l’attaque chancelante des Vikings. En plus de son expérience de head coach à San Diego, le stratège est reconnu pour sa capacité à développer les jeunes passeurs et sublimer les escouades offensives dont il a la charge. Et ça tombe à pique, les Vikings ont cruellement besoin d'idées nouvelles en attaque. Histoire d'oublier plusieurs saisons de playcalling foireux made in Bill Musgrave. Ce spécimen étrange, capable du meilleur comme du pire. Des coups de génie les plus brillants, comme des décisions les plus aberrantes. Ce coordinateur incapable d'exploiter au mieux les qualités du passeur qu'il a entre les mains. Une qualité qui, au contraire, fait la force de Norv Turner. Et avec Teddy Bridgewater, il possède un jouet de premier choix : bourré de talent, de potentiel et d'une soif d'apprendre inégalable. Un duo de choc donc, entre un stratège défensif qui a su sublimer ses hommes du côté de Cincinnati et un fin tacticien et formateur offensif, qui a transcendé l'attaque des Browns. Les candidats rêvés pour reprendre en main la destinée d'une franchise à la dérive, en plein brouillard.

Un grand chambardement en coulisses et du changement également sur le terrain. L'un va souvent avec l'autre. Traditionnellement discrets au cours de la free agency, les Vikings se sont davantage montrés qu’à l’accoutumée. Nouvel encadrement oblige. Pas de coup de folie pour autant. Priorité affichée : la défense. Rien d'étonnant compte tenu de la philosophie de Mike Zimmer et du niveau souvent désolant de l'escouade depuis plusieurs saisons. L’arrivée la plus notable est celle du jeune, talentueux et massif Linval Joseph au cœur de la ligne défensive. Un beau bébé de 150 kilos. Le complément idéal à un autre mammouth : Sharrif Floyd. Une ligne également renforcée par les recrutements de Corey Wooton et Tom Johnson. Deux joueurs expérimentés qui vont apporter de la profondeur. Dans la catégorie "Alors que revoilà la sous-préfète", Jasper Brinkley retrouve le Minnesota après un bref passage dans l’Arizona. Il devrait même s'offrir le luxe de décrocher une place de titulaire dans une escouade en plein chantier. C'est dire le niveau des linebackers dans l'état aux 10 000 lacs... Côté lignes arrières, Captain Munnerlyn et Derek Cox complètent une escouade véritable talon d’Achille des Vikings. Le premier, s'il n'est pas aligné à l'opposé de Xavier Rhodes, sera à coup sûr titulaire dans le slot. D'une manière ou d'un autre il sera utilisé au maximum. Son apport sera immédiat et devrait faire un bien fou à un groupe souvent dépassé. Parfois pathétique. Le second, en pleine opération repentance, devra se contenter d'un rôle de doublure pour commencer, mais pourrait rapidement devenir incontournable de par sa taille et son volume physique s'il retrouve son niveau de Jacksonville. Un petit pari sans risque.

Des arrivées, mais aussi des départs. Et pas des moindres. Exit les vieillissants Jared Allen, parti chez l’ennemi (une vieille tradition dans la NFC Nord), et Kevin Williams, parti à Seattle (une destination à la mode chez les Vikings). Chris Cook et Erin Henderson ont également été priés d’aller voir ailleurs. Pas des grosses pertes. Le cornerback a davantage brillé par ses prouesses hors que sur le terrain. Régulièrement ridiculisé par les receveurs adverses, il symbolisait à lui seul toute l'impuissance du dernier rideau défensif violet. Quant à Erin Henderson, ses multiples frasques ont eu raison de la patience des dirigeants. En attaque, Toby Gerhart, bloqué par Adrian Peterson, est parti tenter sa chance en Floride. Les Vikings perdent une doublure de premier choix, mais devenue trop onéreuse et sous-utilisée. En valeureux guerrier, toujours au rendez-vous lorsqu'il a du prendre la relève du MVP 2012, il aura l'occasion de donner un second souffle à sa carrière chez des Jaguars en pleine reconstruction. So long Toby!

Une fois n’est pas coutume, les Vikings ont profité de la draft pour combler leurs lacunes. Au programme : un franchise quarterback en puissance en la personne de Teddy Bridgewater (cette fois-ci c'est le bon, j'y crois), deux pass rushers athlétiques avec Anthony Barr et Scott Crichton, le probable successeur (je croise les doigts) de Charlie Johnson avec David Yankey et un électron libre voué à devenir la doublure de Adrian Peterson avec Jerick McKinnon. Une cuvée maline et prometteuse. Une bonne habitude. La promo 2014 est frappée du sceau du potentiel : nombreux sont les joueurs avec lesquels il faudra être patient avant de les voir opérer au sommet de leur art.

Les arrivées notables : Jasper Brinkley (LB), Linval Joseph (DT), Captain Munnerlyn (CB), Derek Cox (CB), Tom Johnson (DT), Corey Wootton (DE), Vladimir Ducasse (C) et Allen Reisner (TE).

Les prolongations : Everson Griffen (DE), Marcus Sherels (CB), Matt Cassel (QB), Joe Berger (G), Fred Evans(DT), Jerome Simpson (WR), Charlie Johnson (G) et Matt Asiata (RB).

La draft : Anthony Barr (LB), Teddy Bridgewater (QB), Scott Crichton (DE), Jerick McKinnon (RB), David Yankey (G), Antone Exum (CB/S), Kendall James (CB), Shamar Stephen (DT), Brandon Watts (LB) et Jabari Price (CB).

Les départs notables : Erin Henderson (LB), John Carlson (TE), Letroy Guion (DE), Desmond Bishop (LB), Marvin Mitchell (LB), Toby Gerhart (RB), Chris Cook (CB), Joe Webb (QB/WR), Jared Allen (DE), Josh Freeman (QB), J'Marcus Webb (OT) et Kevin Williams (DT).

Jarius Wright : l'arme (presque) secrète des Vikings en 2014?
LES POINTS FORTS

Le point fort des Vikings se résume à un homme : Adrian Peterson. Inépuisable, inoxydable, inarrêtable, inébranlable. Indéfinissable quoi! Le coureur est le moteur de l’attaque des Violets. Mieux encore, il est l'image de la franchise depuis son arrivée en 2007. Le messie violet. Purple Jesus comme il est parfois surnommé. Le poids des années ne semble guère avoir d’effet sur lui. Comme si ses seules qualités, aussi bien physiques, que mentales ou encore de footballeur ne suffisaient pas, il peut également compter sur une ligne offensive performante. Mobile sur les jeux au sol et robuste sur les situations de passe, le bouclier violet est une valeur sûre. Il le sera davantage encore si le pro bowler en puissance Matt Kalil retrouve son niveau de rookie. John Sullivan au centre et Philip Loadholt à l'extrémité droite, souvent peu considérés, font pourtant partie des tout meilleurs à leurs postes respectifs. Un ton, voire deux, en dessous, Brandon Fusco demeure un élément tout à fait honorable et fiable. Quant à Charlie Johnson, il pourrait rapidement céder sa place à David Yankey et se muer en doublure de luxe, versatile et expérimentée. À défaut d'être un titulaire des plus rassurants.

Qu’importe l’identité du passeur en semaine 1, il pourra compter sur une escouade de receveurs variée et étoffée. L’expérimenté et fiable Greg Jennings pourrait se révéler de plus en plus précieux dans le slot, à défaut d'être aussi explosif que par le passé sur l'extérieur ; le virevoltant Cordarelle Patterson devrait être utilisé à toutes les sauces et semer la zizanie dans les lignes adverses ; le très sûr Kyle Rudolph, s'il échappe aux blessures, sera une fois de plus un poison dans la endzone et sur les troisièmes et quatrièmes tentatives, une soupape de secours de luxe et ô combien sous-estimée. Quant au chauffard Jerome Simpson, dans le sillage de sa bonne saison 2013, il pourrait être un danger dans la profondeur et apportera de la verticalité à l'attaque violette. Une chose qu'apprécie tout particulièrement le nouveau coordinateur offensif. Idem pour le malheureusement sous-utilisé, mais extrêmement talentueux Jarius Wright, dont l'adresse, la vitesse et l'intelligence ne demandent qu'à être exploitées. Tout joueur capable de ridiculiser Richard Sherman devrait avoir sa chance. Espérons que Norv Turner saura utiliser au mieux l'arsenal offensif dont il dispose. Entre taille, vitesse, explosivité, fiabilité, précision, expérience et insouciance, les armes et les profils ne manquent pas. Aussi variés que complémentaires.

Blair Walsh, Cordarrelle Patterson et Marcus Sherels. Qu'il soit question de transformer un field goal, de dégager le ballon aussi loin que possible ou de retourner un coup de pied d'engagement ou de dégagement au plus profond de la défense adverse, les Vikings possèdent parmi les meilleurs spécialistes en la matière. Des rôles souvent occultés, mais ô combien importants. Si Walsh et Patterson n'ont pas attendu longtemps pour faire parler d'eux, empilant les records de franchise ou de la ligue dès leurs années de rookie, Sherels est nettement plus discret. Il fait pourtant partie des tout meilleurs retourneurs de punts : 15,2 yards de moyenne en 22 tentatives, deux chevauchées de plus de 40 yards, un touchdown. En 2013, seul Tandon Doss peut se targuer d'avoir fait mieux.

LES POINTS FAIBLES

Véritable passoire en 2013, la défense des Vikings explique en grande partie le naufrage des Violets. Quand bien même l’attaque parvenait à inscrire 30 points ou plus, l’escouade défensive réussissait le tour de force d’en encaisser davantage encore. Difficile (pour ne pas dire impossible) de l'emporter chaque dimanche lorsque l'on est contraint d'inscrire 40 points. Malgré une ligne défensive jeune et prometteuse (Robison-Joseph-Floyd-Griffen, ça a de la gueule nan?), qui fait office de seule valeur sûre, le groupe de linebackers manque cruellement de talent. Le dévoué Chad Greenway sort d'une saison en deçà de ses standards habituels et devrait migrer côté faible, laissant le côté fort au rookie Anthony Barr. Si bien que l'escouade pourrait bien ressembler à ça en semaine 1 : WLB Chad Greenway, MLB Jasper Brinkley et SLB Anthony Barr. Derrière, les doublures ne manquent pas, mais personne ne ressort véritablement du lot. Le niveau de performance du groupe de linebacker sera le baromètre de la défense violette cette saison. 

Côté dernier rideau défensif, le bilan n'est pas plus rassurant. Quoique. Accablant à l'issue de la saison dernière, il est juste inquiétant à l'orée de la prochaine. Merci la free agency et la draft. En 2013, hormis, Harrison Smith (blessé une grande partie de la saison) et le prometteur Xavier Rhodes (blessé et absent en décembre), les defensive backs faisaient peine à voir. Mais sous la houlette de Mike Zimmer et de son savoir défensif, tout ça pourrait bien changer. Et très rapidement. Les arrivées conjuguées de Captain Munnerlyn, Derek Cox et Antone Exum sont autant de raisons de reprendre espoir. S'il demeure le talon d'Achille de la défense violette, le dernier rideau devrait être meilleur que la saison passée. Et pas qu'un peu. Un pronostic qui s'applique à l'ensemble de l'escouade défensive.

En attaque, le jeu de chaises musicales offert par les quarterbacks des Vikings l’an passé est révélateur de l’absence de véritable leader. Résultat : une attaque à la peine, contrainte de se reposer sur son coureur vedette et qui force la défense à passer beaucoup de temps sur le terrain. Beaucoup trop. Teddy Bridgewater devrait rapidement supplanter Matt Cassel et apporter davantage de variété en attaque. Pour cela, on peut également compter sur Norv Turner, habitué à diriger des escouades très aériennes. Sa volonté affichée d'impliquer davantage Adrian Peterson dans le jeu à la passe est un signal positif en ce sens. Une attaque variée, c'est une attaque moins prévisible, qui avance plus facilement, plus vite et plus souvent, qui marque plus et ne force pas la défense à s'épuiser sur le terrain à force de rendre le ballon en deux temps trois mouvements.

Le renouveau des Vikings passe par la défense
LES FACTEURS X

De faiblesses évidentes en 2013, la défense et le jeu aérien pourraient se muer en atouts. Tous les ingrédients semblent réunis pour des virages à 180°.Teddy Bridgewater a été drafté pour prendre en main la destinée de la franchise. La seule question est de savoir quand son règne débutera. Les arrivées conjuguées d’un nouveau passeur et d’un coordinateur offensif expérimenté et à l'esprit très aérien vont permettre d’apporter plus de variété à une attaque trop souvent stéréotypée et terriblement prévisible sous les ordres de Bill Musgrave. Mais pour cela, il faut que Bridgewater soit performant. Et vite. En attendant, Matt Cassel fait office de titulaire. Jusqu’à ce que l’ancien meneur de Louisville prouve qu’il n’a pas seulement l’étoffe d’un franchise quarterback sur le papier. À ce petit jeu, ses qualités de footballeur, de meneur et son amour pour le jeu devraient rapidement jouer en sa faveur.

En défense, l’arrivée de Mike Zimmer et de nombreux agents libres ou rookies, combinée aux départs d’anciens cadres va donner un nouveau visage à l’escouade. Si l’alchimie prend et que le nouveau head coach parvient à imprimer sa patte de la même manière qu’il l’a fait à Cincinnati, elle pourrait se muer en un rideau nettement plus étanche. Le talent est là, reste à l’exploiter au mieux. Et Zimmer est le candidat idéal pour cela. Si les départs conjugués de Jared Allen et Kevin Williams, laissent la défense violette orpheline de véritables leaders d'expérience à l'exception de Chad Greenway, les jeunes pousses semblent bien décidées à reprendre le flambeau. Harrison Smith a déjà l'étoffe d'un meneur d'hommes. Emmenée par sa fougue et entre les mains du sorcier Mike Zimmer cette défense semble promise à un bel avenir. Espérons que la magie opère très rapidement.

Tout est question d'alchimie, de mayonnaise qui prend avec ces Vikings cuvée 2014. Les nombreux changements apportés ne semblent pouvoir qu'être bénéfiques et faire progresser le groupe. Cela semble inévitable. Inéluctable. Reste à savoir combien de temps il faudra. C'est le facteur X. Le temps. Et compte tenu du calendrier qui attend les Violets, espérons que la sauce prenne au plus vite, au risque de tourner au vinaigre.

LE CALENDRIER : @Rams, Patriots, @Saints, Falcons, @Packers, Lions, @Bills, @Buccaneers, Redskins, Bye, @Bears, Packers, Panthers, Jets, @Lions, @Dolphins, Bears.

EN RÉSUMÉ

Beaucoup de nouveaux visages dans le Minnesota, sur comme en dehors du terrain, en attaque comme en défense. Les Vikings entrent dans une nouvelle ère. La saison qui s’annonce sera celle de la transition. Si l’alchimie prend rapidement les Violets peuvent envisager le meilleur, dans le cas contraire, la saison risque d’être longue. Une nouvelle fois. Un calendrier particulièrement relevé, comme souvent dans la NFC Nord, et un début de saison redoutable devraient rapidement donner le ton. Les Vikings devront également dompter le froid du TCF Bank Stadium au cours de l'hiver et s'en servir comme d'un avantage. Les Violets abordent la saison 2014 pleins d'ambition et de confiance. Si l'alchimie leur permet de surmonter un début de saison effrayant sur le papier, tous les espoirs sont permis. Un gros "si". Mais en football, tout est possible. Après tout, il y a deux ans, ces mêmes Vikings étaient en playoffs. Et l'effectif d'aujourd'hui n'a pas grand-chose à envier à celui de l'époque. À part un Adrian Peterson avec deux printemps de moins peut-être?

LE PRONOSTIC (EN ESPÉRANT AVOIR TORT) : 8 victoires – 8 défaites. 3e de la NFC Nord.

2 commentaires:

  1. Toujours aussi parfaits ces articles, à un détail près : Dans les mouvements de l'intersaison tu as cité Pat Williams au lieu de Kévin Williams ; il te manque tant que ça? ^^

    Le pronostic est dur à faire, soit les choses se goupillent bien et on peut espérer mieux qu'un 8-8, soit Bridgewater se craque, Peterson se blesse, Johnson demeure titulaire (oh la mauvaise langue), Exum déçoit...

    Mais je n'y crois pas un seul instant : trop optimiste. En travaillant avec de meilleurs corner on ne peut qu'avoir de meilleurs résultats ! Go Munnerlyn !

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    1. Merci pour la correction. Oui en effet le "Williams Wall" me manque!

      Le jeu du prono c'est toujours compliqué. Et encore là je suis plus optimiste que sur mon papier sur TDActu. Mais je pense qu'on a une équipe meilleure que l'an passé et que malgré un calendrier vraiment compliqué en début de saison on pourrait surprendre. Après ça dépend de beaucoup de paramètres, mais autant j'étais extrêmement pessimistes la saison dernière, et je me suis pas planté, autant cette saison je suis plus serein, pas de là à nous voir en playoffs, mais quand même.

      En tout cas j'ai envie d'y croire. On a une équipe jeune et bourrée de talent, il faut juste que la prenne.

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