Minnesota Vikings @ Indianapolis Colts (20-23)
Si près, si loin!
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| Photo Credits : Minnesota Vikings |
Menés
de 14 points à l'entame du dernier quart temps on avait peu de doute
quant à l'issue du match. Mais à 31 secondes de la fin
Kyle
Rudolph permettait
aux hommes de Leslie Frazier d’égaliser. Allait-on revivre le même
scénario que dimanche dernier ? Les espoirs n’allaient pas
faire long feu. En 23 secondes et trois passes bien ajustées (avec
la complicité d’un troisième rideau dépassé) Andrew Luck
offrait au vétéran Adam Vinatieri (40 ans) l’occasion de donner la victoire aux siens sur un coup de pied de 53 yards. Le botteur des
Colts ne se faisait pas prier. Le comeback victorieux des Vikings
n’aura pas lieu.
Il s’en ait fallu de peu pour que la franchise du Minnesota réédite son exploit de dimanche dernier, mais si la
défaite est courte elle ne doit occulter la performance de l’équipe.
Soyons clairs, les Vikes ont été mauvais. Empruntés.
Indisciplinés. En attaque comme en défense, ils sont passés à
côté de leur match.
Le coup de la panne
Si les dimanche se suivent et ne
ressemblent pas en terme de résultat on ne peut en dire autant de la
« performance » offensive des Gold & Purple.
Toujours aussi lents à démarrer. Toujours aussi peu inspirés.
Toujours aussi inefficaces. Leslie Frazier et son staff n'ont pas
trouvé, ces sept derniers jours, de solution miracle pour enfin
faire avancer l'attaque des Vikings. Le play calling demeure frileux
et improductif : courses à l'intérieur, passes courtes et
passes écrans se succèdent inlassablement. Sans réelle efficacité.
A se demander si le head coach des Vikes et son coordinateur offensif
Bill Musgrave son conscients des problèmes de leur attaque.
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| Photo Credits : Minnesota Vikings |
Côté joueurs, ça n'est pguère
mieux. C'est même peut être pire que face aux Jaguars. Après deux premières séries encourageantes, Christian Ponder a, une
nouvelle fois, peiné à trouver la cadence pour faire avancer son attaque. Comme contre Jacksonville il a été efficace (27/35, 245 yds, 2 TDs et une évaluation de 114.6), mais
pas brillant. La ligne offensive a souffert, concédant quatre sacks
et reculant en permanence sous la pression du pass rush des Colts,
forçant le quarterback à courir hors de sa poche pour sauver sa
peau. Adrian Peterson s'est contenté de 16 portés pour un bilan de 60
yards. Kyle Rudolph a été étonnamment maladroit. Stephen Burton
opportuniste. Et Percy Harvin a fait du Percy Harvin (12 réceptions
pour 104 yards) . Dommage qu'il soit aussi seul...
Panne d'idées? Panne d'efficacité? Panne de talent? Leslie Frazier et son staff devront rapidement trouver une solution.
Panne d'idées? Panne d'efficacité? Panne de talent? Leslie Frazier et son staff devront rapidement trouver une solution.
Autre chiffre inquiétant, Ponder n'a complété aucune passe de plus de 20 yards. Le quarterback a beau posséder le meilleur taux de passes réussies de tout la ligue, l'absence d'une réelle menace
verticale, capable de créer une séparation avec les défenseurs et
de trouver des postions ouvertes devient réellement pesante dans le
Minnesota. Tellement que le retour de suspension de Jerome Simpson dans deux semaines risque de
ressembler à l'arrivée du Messie. Espérons qu'il répondra aux
attentes.
Had a Bad Day
Si la médiocrité de l'attaque, et
surtout de son jeu à la passe, n'est pas vraiment une nouveauté
du côté de Minneapolis, la défense nous avait habitués à mieux. La
faiblesse du secondaire n'est plus un secret depuis déjà plusieurs
saisons, mais les Vikings s'étaient forgé la réputation de posséder
un pass rush redoutable. Et le moins que l'on puisse dire après le
match de dimanche, c'est que dans l'état actuel des choses, c'est
loin d'être le cas. A l'image d'un Jared Allen qui court toujours
après son premier sack de la saison (et qui ne se remet toujours pas
de son sack annulé de la semaine dernière...), le quatre de devant
a peiné à mettre la pression sur Andrew Luck. Bien protégé pas sa
ligne, le premier choix de la dernière draft s'est même fait un
malin plaisir à esquiver les plaquages des défenseurs des Vikings
et utiliser ses jambes pour s'échapper de la poche et faire avancer son équipe, quand la protection du « front 7 »
se faisait plus lâche. Nul doute que la ligne défensive aura à coeur de se reprendre dans les semaines à venir.
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| Photo Credits : Minnesota Vikings |
A force de courir après le quarterback
sans jamais parvenir à le mettre à terre, Jared Allen allait se
frustrer, s'énerver et commettre une pénalité stupide en poussant
Andrew Luck à retardement. Les pénalités, c'est justement le point
noir du match. Sanctionnés à 11 reprises pour un total de 105
yards, elles allaient coûter cher aux Vikings et permettre à
l'attaque des Colts de rester sur le « gazon » et d'engranger des points.
A l'image de la pénalité concédée par Andrew Sendejo pour avoir
bousculé le punter, alors que l'unité d'Alan Williams (coordinateur
défensif) était parvenue à stopper l'avancée des Colts.
Le secondaire. Encore
et toujours...
Cela risque de
devenir l'une des refrains de la saison. Si cela ne l'était pas
déjà. Une nouvelle fois le secondaire s'est avéré être le talon
d'Achille des Vikings. Certes, ils n'ont concédé « que »
224 yards à Reggie Wayne & Co, mais ils ont une nouvelle fois
failli dans les moments clés : sur les troisièmes tentatives
ou sur la dernière série qui a mené au coup de pied victorieux de
Vinatieri. Le troisième rideau n'est définitivement pas « clutch »,
il n'a pas ce regain de concentration, de précision et d'agressivité
qui permet de déterminer l'issue d'un match. Il semble en permanence
reculer et attendre que l'attaque adverse complète ses passes.
Plaquer, ils savent le faire, ça ne fait aucun doute. Les
statistiques d'Antoine Winfield (8 plaquages) , Harrison Smith (7) et
Chris Cook (6) sont la pour le certifier. Mais cela ne doit pas pour
autant faire oublier le festival de plaquages ratés offert en
première période.
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| Photo Credits : Minnesota Vikings |
Ces chiffres mettent surtout en exergue
l'incapacité de la défense des Vikings (et pas seulement du
« secondary ») à produire des gros jeux et forcer des
turnovers. Chaque plaquage réalisé par un joueur du troisième
rideau c'est presque autant de passes non coupées. Et c'est là que
le bas blesse. La défense des Vikings n'a détourné que trois
lancés d'Andrew Luck ce dimanche (dont un par un homme de ligne : Jared Allen) et s'est montrée incapable d'en
intercepter un seul. C'est d'ailleurs un mal récurant. La défense
des Gold & Purple n'a réalisé que huit interceptions en 2011 et n'a inscrit aucun touchdown sur un changement de possession.
Tout n'est pas si noir cependant. Dans
une défense décidément à la peine en ce début de saison, le
groupe de linebackers s'est à nouveau démarqué. Après Chad Greenway
la semaine dernière, c'est Erin Henderson qui a brillé. Très en
forme en ce début de saison, l'ancien de l'université du Maryland a
fait parler sa vitesse et sa puissance pour réaliser 12 plaquages
(dont trois pour perte) et un sack. Bien maigre satisfaction
cependant.
L'enfer du dimanche
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| Photo Credits : Minnesota Vikings |
En perdant à Indianapolis ce week-end,
les Vikings ont laissé échapper une de leurs rares chance de
victoire cette saison. Au-delà du seul résultat, c'est la manière qui préoccupe. Le faible niveau affiché face aux Colts a fait
retomber les quelques espoirs que le match de la semaine passée avait
fait naître.
La franchise du Minnesota affiche désormais un bilan
de 1-1 et il est difficile d'imaginer que celui-ci puisse être de
2-1 dimanche prochain. Ce sont ni plus ni moins que les San Francisco
49ers qui se présenteront au Metrodome en fin de semaine.
L'épouvantail de la NFL actuellement. Intraitables en défense et
d'une efficacité redoutable en attaque. L'affiche à de quoi faire
peur. Les hommes de Leslie Frazier devront se ressaisir s'ils ne
veulent pas vivre un enfer.
A défaut de gagner espérons au moins
que les Vikings tireront des leçons de leur affrontement avec la
meilleure unité défensive de la ligue.
A moins qu'ils ne se rappellent au bon
souvenir du 27 septembre 2009...
Skol Vikings!
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